L’Alberta pourrait éliminer une grande partie de ses émissions polluantes grâce au bitcoin. La question de l’exploitation pétrolière albertaine incarne plusieurs enjeux séparés. Deux de ceux-là, la lutte contre les changements climatiques et la transition de l’économie de la province vers des secteurs d’avenir, pourraient être résolus en misant sur la monnaie numérique. Basée à Denver, la société Crusoe Energy Systems a mis au point une technologie qui récupère les surplus produits par les puits du Texas, qui sont en surcapacité de production, afin d’alimenter des centres de données qui génèrent des revenus en minant des cryptomonnaies. Détail important : en n’utilisant que les surplus de pétrole, l’entreprise évite qu’ils soient carrément brûlés, une pratique connue sous le nom de «torchage» et qui consiste, tout bêtement, à envoyer ces surplus dans l’atmosphère. «Ça résout un problème environnemental et économique de façon créative», assure Alex Urdea, investisseur dans la technologie, à Bloomberg.
Cet hiver, Waze vous fera éviter les routes qui n’ont pas été déneigées. Une fonction qu’on prévoit fort prisée des automobilistes canadiens fait son entrée dans l’application de navigation routière Waze, de Google : ses utilisateurs pourront désormais signaler les routes qui ne sont toujours pas déneigées, après une tempête de neige. Détail intéressant, cette nouveauté a été rendue possible grâce au programme Waze for Cities, auquel participent les villes canadiennes de Montréal, Toronto et Winnipeg, nous apprend Waze, par communiqué.
Après le bœuf et le poulet, au tour du porc d’avoir une alternative non animale. La société hollandaise Meatable vient de boucler un financement de 10M$US afin de mettre en marché de la viande de porc cultivée en laboratoire. Le marché des protéines de remplacement du bœuf, entre autres, étant déjà chaudement disputé, Meatable voit dans le secteur porcin un potentiel intéressant, celui-ci étant par ailleurs aux prises avec un retour de la grippe porcine qui fait des ravages dans plusieurs pays, dont la Chine, explique TechCrunch.
73% des Canadiens n’ont aucune idée qui détient leurs données personnelles. Les détaillants en ligne devraient s’inquiéter de cette situation, puisque cette confusion sur l’exploitation des données numériques mène 52% de la population à se retenir de procéder à des achats en ligne, par crainte que leurs données personnelles, financières, ou autres, n’atterrissent dans les mauvaises mains. «Nous entrons dans ce que nous appelons une économie de confiance», dit Ayman Antoun, président d’IBM Canada, qui a commandé le sondage d’où proviennent ces chiffres. «La conservation responsable des données doit être au cœur de l’innovation technologique», ajoute-t-il, par communiqué.
Le chiffre du jour : 41% (la part du magasinage des Fêtes que les Québécois feront en ligne, cette année). C’est une hausse de 4% par rapport à l’année dernière, avance le Conseil canadien du commerce de détail, qui ajoute que la valeur des achats par Internet représentera 38% des dépenses des ménages québécois pour acheter des cadeaux de Noël.
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